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CHAPITRE II




LA VIGILANCE


21 La vigilance est le chemin qui mène à l’affranchissement de la mort, la négligence celui qui mène à la mort[1]. Les hommes vigilants ne meurent pas, les négligents sont déjà comme des morts.

22 Ceux qui savent parfaitement cela, et qui ont appris à être vigilants, — ceux-là se réjouissent de leur vigilance, en marchant avec bonheur sur les traces des Aryas[2].

23 À l’aide de la méditation, de la persévérance et d’une infatigable énergie, les sages atteignent le Nirvâna, la béatitude suprême.

24 L’homme actif, instruit, se conduisant avec pureté et réflexion, continent, vivant selon la Loi, et vigilant, répand un éclat de plus en plus vif.

  1. « La mort » considérée comme l’affligeant prélude de la renaissance.
  2. Arya, le noble, le distingué, le religieux qui est dans la voie du Salut.