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rissée de subtilités et d’exagérations, rappelle les plus mauvais produits de la scholastique chrétienne du moyen âge : « Dans le Mahâyâna, dit M. Vassilief, tout est vide, et ce vide est l’être général et absolu de tout ce qui existe. Il est comme la fusion de toutes les contradictions, et à l’abri de toute accessibilité de la pensée. »

La postériorité du Mahâyâna ressort non-seulement de ce dernier fait que le buddhisme primitif borna sa métaphysique aux quatre vérités d’abord, puis aux douze Nidânas[1], mais encore de celui-ci : que les sectateurs du Hînayâna sont toujours appelés Çramanas et Çravâkas, qui est certainement le nom des plus anciens buddhistes. Au Hînayâna se rattache le souvenir des Pandits ou savants Açvagôsha et Vaçubandhu. Le saint Thomas de la Somme mahâyâniste fut le moine Nâgârjuna.

L’ensemble du canon forme les trois

  1. Les douze causes de l’existence (nidâna, cause).