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4. Ce nom est transcrit en tibétain hphu-yi.

5. Outre Wang-thsun, M. Beal (Asiat. Journ. of London, 1862, p. 337), cite Tsai-in, chef militaire, et Tsin-king, chef civil aussi bien que Wang-thsun.

6. Ce nom est transcrit en tibétain Yvo-çi. M. Beal (loco citato) dit : « Tai yue Chi (Getœ). » Mais ce nom doit être indien. Youe répond au sanskrit vi et probablement aussi à Vri (Méthode Julien, no 2270). — Chi répond au sanskrit ji (Méth. Julien, no 205). — Ne s’agirait-il pas du pays de Vriji ?

7. D’après ces données, le voyage aurait duré moins d’un an ; c’est peu pour une mission aussi longue, aussi difficile et aussi laborieuse. M. Beal (loco citato) dit : « Onze ans. » C’est plus satisfaisant. Mais peut-on expliquer ce retour du nom de la même année ?

8. Le nom de ce célèbre monastère est écrit en tibétain Lô-ui yang. D’autres documents cités par Abel Rémusat (Foe-koue-ki, p. 44) et par M. Beal (As. Journ., p. 338), rapportent qu’on éleva dans cette localité un monastère du cheval blanc, en mémoire du transport des livres bouddhiques de l’Inde en Chine, par Matanga et Gobharana qui achevèrent leur vie dans cette retraite. — Ce dernier détail est contraire à la donnée fournie par notre texte : il faut convenir qu’il est, de tous points, plus croyable. — Du reste, pour toute cette histoire, on peut consulter le Foe-koue-ki (Ch. VII et notes, p. 35 et 44).

9. Bon est le nom de l’ancienne religion des Tibétains, qui l’appliquent, par analogie, aux religions primitives des pays où le bouddhisme a pénétré. Le passage chinois correspondant est tsoui fô i tao. « Ils firent cesser le respect des doctrines différentes (de celle du Buddha) ». Au lieu de « sectateurs de Bon », M. Schiefner dit : les tao-sse de la Chine ; Huc avait fait de même. Je ne trouve pas dans le texte chinois l’expression tao-sse. J’accepte néanmoins la traduction, mais non l’identification de la doctrine de Bon et de celle