Page:Hu, Feer - Dhammapada et Sutra.djvu/299

Cette page a été validée par deux contributeurs.


XXXVI


1. On a déjà vu (art. x) qu’il y a vingt choses difficiles dans le monde ; en voici huit autres, mais d’une nature plus spéciale, et qui s’échelonnent en formant une gradation. Notons aussi, au point de vue de la gradation, la ressemblance de cet article avec le x.

2. Le texte chinois de la Polyglotte dit : « les trois mauvaises destinées » (la renaissance animale, démoniaque, infernale).

3. Les deux textes chinois disent : « les six organes » (les cinq sens et le manas, le sens commun).

4. C’est l’Inde centrale que les livres bouddhiques, et en général les livres indiens, appellent « le pays du milieu » ; mais pour les Chinois, c’est leur propre pays. Aussi, pour un Chinois, ce passage est équivoque ou même inintelligible, à moins qu’il ne soit prévenu qu’il s’agit de l’Inde centrale.

5. « Rencontrer la voie », dit ici l’édition purement chinoise qui supprime la mention d’un roi de la loi. Mais M. Schiefner la supprime aussi et je ne me l’explique pas. Sa traduction porte : « Quand bien même on a participé à la doctrine du Buddha, il est difficile de naître dans la maison d’un Bodhisattva. » Il supprime ainsi la 6e sentence. Il faut que ce soit par oubli ; car le texte dont il s’est servi ne doit pas différer de notre Polyglotte. — Bodhisattva, futur Buddha.

6. L’édition purement chinoise dit ici : « Produire la Bodhi », c’est-à-dire devenir un Buddha.

L’édition chinoise ne se distingue pas seulement par certaines sentences autres que celle de la Polyglotte (« s’élever à la foi » au lieu de « rencontrer un roi de la loi », et « atteindre la Bodhi » au lieu de « naître dans la maison d’un Bodhisattva » ; elle renferme une neuvième diffi-