Page:Hu, Feer - Dhammapada et Sutra.djvu/294

Cette page a été validée par deux contributeurs.

est répété dans tant d’articles de notre Sûtra est la voie du milieu. Cependant la philosophie chinoise indigène connaît aussi cette doctrine. L’un des quatre livres classiques est le Tchong yong (L’invariabilité dans le milieu).


XXVII


1. Le cœur ici doit désigner non pas l’ensemble des pensées et des sentiments, l’être moral tout entier, mais seulement les qualités affectives. Ce qui est dit de la « forme » suffirait à le prouver. Cet article n’est, en réalité, qu’un double ou un supplément de l’article xxiii.


XXVIII


1. Au lieu de toutes ces considérations, le texte de l’édition purement chinoise dit en deux sentences de quatre caractères chacune : « Dès votre naissance, étudiez petit à petit votre cœur ; — vous arrêterez et vous détruirez les pensées mauvaises. » C’est bien plus simple et plus concis. Cependant le raisonnement sur l’impureté du corps est très-goûté des Bouddhistes, et c’est sans doute par cette raison qu’on l’a introduit dans cet article. Il se retrouve, d’après M. Sp. Hardy, dans la Maitrîbhâvanî (Développement de l’amour) : « Avec qui suis-je en inimitié ? dit le moine qui veut extirper de son cœur la haine. — Avec un ensemble d’os, une peau recouverte de poils, des vaisseaux remplis de sang, etc. » (Legends and theories of the Buddhists xli-xlii.)