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qu’il s’agit de séduire un saint, de le faire déchoir, on lui envoie une femme. C’est la justification du principe posé dans l’article xxiii que « l’attachement à la forme » est la plus forte des passions.

2. Tathâgata est un nom du Buddha ; les Chinois le traduisent par jou-lai, quoique cette expression ne figure ni dans l’un ni dans l’autre de nos textes chinois. Le sens est Tathâ-gata « allé ainsi », ou mieux Tathâ-âgata « venu ainsi » (que les autres Buddhas).

3. La vue divine, — l’ouïe divine, — la connaissance des pensées des autres, — le souvenir des anciennes existences, — la connaissance des transformations, — la connaissance de la destruction des passions, — telles sont les six connaissances supérieures.


XXVI


1. L’expression est peu claire. Le chinois (dans l’un et l’autre texte) est plus développé, chose rare ! et plus intelligible ; il dit : « S’il ne rencontre pas des courants ascendants et des courants descendants où il se trouvera arrêté. »

2. Dans les deux termes de la comparaison, le texte chinois de l’une et de l’autre édition fait dire au Buddha que ces deux ordres de faits, l’entrée du bois dans la mer et de l’homme dans la voie, arrivent par son influence et sa protection. Les termes qui expriment cette idée d’une manière assez claire correspondent sans doute aux mots du texte tibétain qui terminent les deux paragraphes et que nous rendons par : « Voilà ce que je dis. » Il ne nous paraît pourtant pas possible d’attribuer aux mots tibétains une autre portée.

La théorie du milieu est essentiellement bouddhique : la voie du Buddha, cette voie dont le nom