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ter le mot nan « difficile » qui est répété à la fin de toutes les phrases.


XII


1. Le mot « Bodhi » est exprimé dans le chinois par tao « voie » qui rend avec une inépuisable complaisance les termes les plus divers. On verra cependant (art. xvii) que les Chinois, pour exprimer cette idée, ont une transcription qui ne laisse place à aucune équivoque. Dans l’édition chinoise, on a ajouté à tao le qualificatif tchy (la clef de la supériorité) tchy tao, c’est « la voie suprême ». Serait-ce la traduction du sanskrit Bodhi ? ou plutôt n’est-ce pas l’équivalent de Arya-mârga « voie sublime, voie des Aryas » ? Il est certain que, dans cet article, le chinois tao correspond à « voie » et à « Bodhi ».

2. La « voie », c’est-à-dire la 4e vérité, est appelée « la voie sublime » ou mieux « la voie des Aryas » (Arya-mârga). Du reste, les quatre vérités sont également appelées les « quatre vérités des Aryas ».


XIV


1. Les « 5 obscurités », selon M. Beal, sont : « envy, passion, sloth, vacillation, unbelief. » Selon M. Schiefner, c’est la violation des 5 préceptes, c’est-à-dire : « voler, tuer, mentir, commettre un adultère, s’enivrer. » (Voir art. v, note 4.) — Voir, pour les trois poisons, le même article note 2.


XVIII


1. Cet article, ou si l’on veut ce paragraphe, n’est pas dans l’édition purement chinoise.