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XXX


LA MUTILATION VOLONTAIRE


Bhagavat dit encore :

Un homme tourmenté par les désirs du cœur, et ne trouvant pas le moyen de donner du calme à son esprit, se coupa, avec un couteau, les signes (de la virilité).

Bhagavat lui parla ainsi :

« Tu t’es coupé les signes (de la virilité), le mieux eût été de retrancher (les pensées de) ton esprit. C’est l’esprit qui est le chef ; si le chef est retranché, le cortége qui l’accompagne est arrêté de lui-même 1. Si l’on ne retranche pas l’esprit d’égarement, à quoi sert-il de retrancher les signes (extérieurs de la virilité). » Telle fut son explication.

Ensuite cet homme vint à mourir. Bhagavat dit :

Les hommes du monde qui ont des vues fausses sont fous comme cet homme ignorant.