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cle xxx. Dirons-nous que l’une de ces stances est authentique, que l’autre ne l’est pas ? Point du tout ; il n’y a aucune raison de croire qu’elles n’appartiennent pas l’une et l’autre aux textes indiens du bouddhisme ; l’original de chacune d’elles doit se retrouver dans le Canon. Mais comme le même article est rédigé dans nos deux éditions d’une manière différente, on aura choisi entre plusieurs stances, également authentiques, celle qui paraissait le mieux répondre à telle ou telle forme du récit.

C’est là l’explication la plus satisfaisante que nous puissions donner de cette difficulté. Maintenant, nous avons à nous demander quelle est la plus ancienne de nos deux rédactions. C’est apparemment celle de l’édition chinoise pure ; car il semble que l’on soit autorisé à conclure, des indications données à la fin de l’exemplaire polyglotte, que le Sûtra en 42 articles fut soumis à un nouveau travail de rédaction lorsqu’on le traduisit en mandchou, en tibétain et en mongol pour la nouvelle édition projetée. M. Beal, qui a fait sa traduction sur un texte tout chi-