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texte, dans le Kandjour, doit donc être niée de la manière la plus formelle. Cependant, on n’est pas encore obligé de conclure de là qu’il est véritablement absent de cette collection ; car il y a dans le Kandjour des recueils très-étendus dont Csoma n’a donné que les titres ou une analyse très-succincte consistant dans des indications très-générales ; or, il n’est pas téméraire de supposer que le Sûtra dont nous parlons peut être caché dans un de ces recueils. Seulement, ici revient l’objection qui s’est déjà dressée devant nous tout à l’heure. Si ce texte a une si haute valeur, pourquoi l’aurait-on laissé confondu avec d’autres, sous un titre vague et général, au lieu de lui donner une place à part, exceptionnelle ? Il y a, dans le Kandjour, des traités bien plus courts que le Sûtra en 42 articles, qui ont une existence individuelle, qui n’ont point été absorbés dans d’autres ouvrages plus longs ou dans de grands recueils ; il y a aussi, comme dans les collections népâlaises et singhalaises, des textes répétés plusieurs fois ; il y en a enfin qui ont été empruntés au Tipitaka singhalais et traduits