Page:Hu, Feer - Dhammapada et Sutra.djvu/191

Cette page a été validée par deux contributeurs.

dans la collection du Népâl que dans celle de Ceylan, certains textes qui y sont répétés plusieurs fois. S’il en est un qui méritait ce privilége, c’était bien certainement celui que les Chinois appellent le « livre fondamental », le Sûtra des 42 articles. Il est donc presque impossible qu’on ne l’eût pas encore découvert, s’il s’y trouvait véritablement.

On pourrait objecter à ce qui vient d’être dit, du moins en ce qui touche la collection népâlaise, qu’elle est incomplète, fragmentaire, qu’on ne peut donc pas, sur le seul fondement de l’absence reconnue d’un texte dans cette collection, conclure qu’il manque à la littérature sanskrite du bouddhisme. L’objection est sans réplique ; seulement, il faut dire que la collection tibétaine du Kandjour, bien plus vaste que la collection népâlaise et émanée de la même source, ne renferme pas le Sûtra des 42 articles. Csoma de Kœrœs a donné, des ouvrages qui composent cette vaste collection, une nomenclature (et quelquefois une analyse) exacte et complète ; le Sûtra en 42 articles n’y figure pas. L’existence individuelle de ce