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CHAPITRE XVIII




LA SOUILLURE


235 Tu es maintenant comme une feuille jaunie. Les compagnons de Yama t’entourent. Tu es sur le seuil du départ, et tu n’as pas de provisions pour la route !

236 Retire-toi en toi-même comme dans une île. Mets-toi vite à l’œuvre. Deviens savant. Une fois sans souillure, sans péché, tu arriveras au monde divin des Arhats.

237 Ta vie touche à sa fin, tu es arrivé dans le voisinage de Yama. Tu ne peux t’arrêter dans l’intervalle, et tu n’as pas de provisions pour la route !

238 Retire-toi en toi-même comme dans une île. Mets-toi vite à l’œuvre, deviens savant. Une fois sans souillure, sans péché, tu ne seras plus assujéti ni à la naissance, ni à la vieillesse.

239 Que successivement, petit à petit, sans interruption, le sage souffle sur les souillures de son âme, comme l’ouvrier sur celles de l’argent.

240 De même que la souillure qui se produit