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CHAPITRE XIV




LE BUDDHA (L’ÉVEILLÉ)


179 Celui dont la victoire ne devient point une défaite, que nul n’arrive à vaincre en ce monde, ce Buddha, au domaine infini, qui ne suit plus de voie, dans quelle voie l’entraîneriez-vous ?

180 Celui que n’entraîne plus nulle part le désir aux mailles serrées et au poison violent, ce Buddha, au domaine infini, qui ne suit plus de voie, dans quelle voie l’entraîneriez-vous ?

181 Ceux qui, plongés dans la méditation, fermes, se complaisent dans le calme de l’inaction, ces sages, ces savants, arrivés à la bodhi[1] parfaite, les dieux eux-mêmes envient leur sort.

182 Ce n’est point sans peine qu’on vient au monde. Ce n’est point sans peine que vivent les mortels. Ce n’est point sans peine qu’on entend prêcher la bonne Loi.

  1. La bodhi, la science parfaite, l’état intellectuel de Buddha.