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ensuite de l’être, celui-là répand en ce monde un éclat pareil à celui de la lune débarrassée de nuages.

173 Celui dont les mauvaises actions disparaissent sous les bonnes, celui-là répand en ce monde un éclat pareil à celui de la lune débarrassée de nuages.

174 Dans les ténèbres est ce monde. Peu d’hommes voient clair ici-bas. Peu d’hommes s’élèvent vers le ciel comme l’oiseau délivré du filet.

175 Les oies suivent la route du soleil. Elles s’avancent dans l’air, grâce à leur pouvoir surnaturel. Grâce à leur victoire sur Mâra et sa suite, les sages s’élèvent au-dessus de ce monde.

176 L’homme qui a transgressé un seul précepte, qui ment, qui fait peu de cas de l’autre monde, — il n’est point de péché qu’il ne soit capable de commettre.

177 Les avares ne vont point dans le monde des dieux. Les sots ne font point l’éloge de la libéralité, dans laquelle, au contraire, se complait le sage. Aussi, grâce à elle, est-il heureux dans l’autre monde.

178 Bien supérieur au souverain pouvoir sur la terre, à l’entrée dans le ciel, à la domination suprême sur tous les mondes, est le fruit qu’on retire de la « srôtâpatti[1]. »

  1. La srôtâpatti, l’entrée dans le courant, le premier degré de perfection de l’Arya.