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Titibiribocus prend par l’oreille un jeune garçon à la mine réjouie.

« En sait-il autant que toi ? » demande la fée.

Titibiribocus acquiesce de la tête.

« Laisse-moi l’emmener. Il deviendra l’ami du roi et lui apprendra à être sage. Il lui donnera de bons conseils. »

Papillon accueillit le nouveau venu avec la bonhomie qui lui était coutumière.

Papillon accueillit le nouveau venu avec la bonhomie qui lui était coutumière. Il se lia d’amitié avec le jeune sage, qui entremêlait fort adroitement ses conseils de cabrioles. Ils jouaient ensemble. Papillon avait fait placer une escarpolette dans son parc. Ils s’y balançaient à deux, et les leçons de politique se donnaient le plus souvent dans le bleu des airs.

Grâce au compagnon du roi, la grande loi du travail, l’âme d’un pays, fut remise en vigueur ; l’ennemi fut repoussé.

Mais qu’arriva-t-il ? On s’aperçut bientôt que, du roi et de son ami, le second était le plus sage et le plus digne de porter la couronne. Pourtant, on aimait encore Papillon, malgré tout. Cette situation fausse ne pouvait subsister. Papillon en était arrivé à ne plus se soucier davantage de son royaume que d’une chiquenaude, laissant à son conseiller le soin de s’en occuper.

Boulmiche réfléchit profondément.