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— « Mes Parents habitent l’Ile des Roches-Blanches dont ils m’ont nommé Roi, après leur long règne. Mais confie-moi ton chagrin, cela te soulagera. »

« Hélas ! hélas ! mon petit, jamais la joie ne reparaîtra sur mon visage :

.. ils y montèrent par un escalier tournant.
mes sept filles ont été enlevées par un monstre qui les retient prisonnières. Mes sujets ont vainement tenté de les délivrer. » Des larmes s’échappaient de ses yeux comme un ruisseau et dégringolaient en cascade le long de sa barbe.

Farisel se sentait fort ému.

« Ne pleure plus, dit-il. Je te promets de tuer le monstre cruel et de ramener vers toi les trésors qu’il t’a ravis. »

Le vieux Roi descendit les marches de son trône en comblant le petit garçon de bénédictions. (Au même moment Farisel se souvint des paroles de la Fée ; il fut content d’y avoir obéi).

« Ô courageux enfant, tu rends l’espoir à mon vieux cœur, » disait le Roi. « Viens, il faut que je te montre le repaire de Mithra. » Il le conduisit au pied d’un haut donjon. Serrés de près par la masse curieuse des poissons, ils y montèrent par un escalier tournant.

« Vois cette roche noire qui paraît n’être qu’un point, tant elle est éloignée. C’est là qu’habite la bête formidable que tu vas combattre. »

— « J’atteindrai son domaine dans peu de jours, si rien ne me retarde. Je