— « Mes Parents habitent l’Ile des Roches-Blanches dont ils m’ont nommé Roi, après leur long règne. Mais confie-moi ton chagrin, cela te soulagera. »
« Hélas ! hélas ! mon petit, jamais la joie ne reparaîtra sur mon visage :
Farisel se sentait fort ému.
« Ne pleure plus, dit-il. Je te promets de tuer le monstre cruel et de ramener vers toi les trésors qu’il t’a ravis. »
Le vieux Roi descendit les marches de son trône en comblant le petit garçon de bénédictions. (Au même moment Farisel se souvint des paroles de la Fée ; il fut content d’y avoir obéi).
« Ô courageux enfant, tu rends l’espoir à mon vieux cœur, » disait le Roi. « Viens, il faut que je te montre le repaire de Mithra. » Il le conduisit au pied d’un haut donjon. Serrés de près par la masse curieuse des poissons, ils y montèrent par un escalier tournant.
« Vois cette roche noire qui paraît n’être qu’un point, tant elle est éloignée. C’est là qu’habite la bête formidable que tu vas combattre. »
— « J’atteindrai son domaine dans peu de jours, si rien ne me retarde. Je