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de toilette et ouvrit une grande armoire, où étaient jetées en désordre des robes de toutes les façons et de toutes les couleurs.
— Voyez, dit-elle en secouant ces chiffons oubliés, choisissez et habillez-vous ; après quoi nous verrons.
Rosine, demeurée seule, fut éblouie et effrayée par tout ce luxe qui avait fait son temps.
— C’est donc une duchesse ? dit-elle de plus en plus émerveillée.
Et Rosine regarda autour d’elle pour voir si elle était bien seule. Elle aperçut son image réfléchie par trois ou quatre glaces.
— Après tout, dit-elle en s’avançant vers un porte-manteau, je ne fais de mal à personne.
Elle détacha la première robe venue ; elle essaya de la mettre et n’eut pas de peine à y