Page:Houssaye - La Vertu de Rosine, 1864.djvu/32

Cette page a été validée par deux contributeurs.


V

COMMENT LA MÈRE SAUVA LA FILLE


En face du triste logis d’André Dumon, un vieillard encore vert habitait une baraque, toute décrépite, dont un chiffonnier bien né n’eût pas voulu pour chiffonnière. Ce vieillard, qui s’appelait M. Mahomet, s’était enrichi dans le commerce et dans l’avarice ; on l’a connu, durant un demi-siècle, herboriste et usurier, rue Mouffetard. Il avait bien marié ses enfants : sa fille avait épousé un notaire de campagne ; son fils s’était conjoint à la veuve d’un banquier. Pour lui, retiré des af-