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II
ROSINE
Rosine avait la pâle et charmante beauté des Parisiennes, ces yeux bleus voilés de longs cils noirs qui sont le ciel dans l’enfer ; cette bouche moqueuse comme l’esprit, mais éloquente comme la passion ; ce profil ondoyant, qui désespère le sculpteur, mais qui ravit l’amoureux.
La pauvre fille ne demandait qu’à verdoyer et à fleurir, comme toutes celles qui ont dix-sept ans ; mais comment avoir la gaieté au cœur, quand on a sans cesse sous les yeux le spectacle