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LE MANOIR

ble comme vous, que l’épée d’un gentilhomme. Cependant, vil espion et lâche conspirateur, en garde !

DuPlessis, malgré la profonde surprise où l’avaient jeté les paroles de l’intendant, le voyant se précipiter sur lui l’épée à la main, fut forcé d’en faire autant. Le combat continuait depuis une couple de minutes lorsque des pas précipités se firent entendre dans le parterre.

— Nous sommes interrompus, dit M. Hocquart, suivez-moi, sortons d’ici.

En s’éloignant, il ajouta :

— Si vous avez assez de courage pour terminer ce combat, demain, tenez-vous près de moi lorsque les amusements commenceront ; nous trouverons moyen de nous en absenter.

— J’y serai, monsieur. L’insulte que vous m’avez faite, quoique j’en ignore le motif, demande réparation.