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Mais toy nocher hachãt par le plat de ta rame
xxxxxx De ce bord l’environ

Couure mon chef, mes os qui pallissent sans ame,
xxxxxx Tournant ton auiron.

Ainsi les plys marins (quelque orage qui soufle)
xxxxxx Les tendres arbrisseaux,

Quelque vent, despité qui Venuse ressoufle
xxxxxx Te marront sur les eaux.

Iupiter te doura, pour tel bien recongnoistre
xxxxxx (Fortune te riant)

Et N’eptun, de la mer, le grand prince & le maistre
xxxxxx Vn Thresor d’Orient.

Autrement si tu n’es à ma voix secourable,
xxxxxx Dans la terre transy,

De tes nepueus ie pry la trouppe inexorable
xxxxxx Te faire tout ainsy.

De ton grand pin flottant, bien que le creux s’enuole
xxxxxx Me donnant ton secours