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À ARISTE.


Que estant innocent on ne doit
xxxxxx rien craindre.


ODE XXII.




CIl qui à la poitrine entiere
Ne doit emprumpter les efforts,
De l’arc courbé, d’vn fil retorz,
N’y d’vn traict la pointe meurtriere.

Soit que dans les ondes esclaue
Les Scyrtes il vogue aprochant,
Ou Caucase le Ciel touchant,
Ou bien les lieux qu’Hidaspe laue.

Le loup qui ses cheueux herisse,
De rage aux escumeux bouillons,
Chantant d’amour mes eguillons,
Cerche fuyant son precipice.

Daune la region guerriere,
Desouz l’ombrage d’vn glandier