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EPî STRE.
^loifeaude lupin par vos douceurs nouueUeSj
Enfant Homerienjes François le Romain
Vn *Alcee en douceur, & Prince engefïe humain^
On le di£l,il ejl vray voflre naifue grâce,
fait or’ parler François le Calabrois Horace.
Horace ejl feulement enfant de voflre main^
Voflre pltume i’afaicl, ie ne fuis que [airain^
gm publie vos vers en cent façons eflrangfs-,
Enlaceant quelques foisvn traiâl de vos lo venges.
M.on P rince croyemoy,ie ne fuis point flatteur ^
le vous chante ces vers comme le* dit mon cœur.
Le Ciel ne fut iamais a mes vœusfi propice,
Que de voir vos grandeurs, & leur offrir feruice^
Mais ma Mufetenuoyeorespardeuers vous,
^iffin queUepourmoy vous baife les genoux,
Appandantct liuret à vos pieds pour hommage,
Prenczjc donc a gré enflexjuy le courage ,
Et luy di£ies y riant, Mufe, iefnis content
Du labeur fluàieux de Mondot qui prétend,
Engrauermon renom au portai de mémoire
Honorer mes grandeurs, femer par tout ma gloire,
Sireuenant depuis che^moy elle mefaitt,
Entendre tels propos ie me fuis fatisfaitl .
Et pourfuiuant toufiours d’vne haleine plu s forte
A chanter voflre nom ma voix ne fera morte.
^e vous fer ay en brie f s encor mon Prince voir
{S il vous plaifl accepter ce mien fécond detioir.
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