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À la mort quitter les armes
Ou bien le vent mutiné
Puis qu’on est là destiné.

Au bord des lentes riuières.
Il nous faut aller trouuer,
Coccite, & nous abreuuer
Dans ses peines coustumieres.
Et Sysyphe, Et voir le sang
Qui porte la rage au flanc.

Il te faut quitter le monde,
Tes maisons, & l’amitié
De ta plus belle moitié,
Que les rets qui flambent l’onde.
Le Cyprés plié-retord
Seul racontera ta mort.

Qui aura ton heritage,
Du bien non trop soucieux
Que tu gardes curieux,
Trop libre en prendra l’vsage,
Par tout épandant tes biens
Et tes plus riches moyens.