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Mecene, tu peindras la gloire,
De Cesar, par tes doctes doitgs,
Et ses ïo sur tant de Roys,
Au large front de la memoire.

Car ma Muse veut de Madame,
Que seul ie chante les beautez,
Et de ses yeux les cruautez,
Son cœur, son amoureuse flamme.

C’est celle que le bal honore,
Prenant les pucelles en main,
Les mouuant aux poux d’vn airain,
Le iour que Diane on adore.

Aymes tu mieux de la richesse,
Les plus iaunissantes toisons,
Où les plus superbes maisons,
Des Arabes, que ma Deesse ?