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      Ou croissant sur le gazon albain,
   Succombera sous la hache rigide,
Aux temples sacrés : toi, tu n’as pas besoin
D’égorger cent boucs, pour te rendre faciles
      D’humbles dieux que les myrtes fragiles,
   Le romarin, couronnent dans ton coin.
Que pure, à l’autel, notre droite s’étende,
Le sel pétillant et le gruau pieux
   Calmeront nos Lares furieux
Tout aussi bien que la plus riche offrande.


XXIV

SUR LA CORRUPTION DU TEMPS


 Quand vos trésors surpasseraient
Les biens qu’intacts ont l’Inde et l’Arabie,
      Quand vos marbres envahiraient
La mer étrusque et les flots d’Apulie,

      Si le rude marteau du Sort
Sous vos grandeurs une fois vous entame,
      Vous ne soustrairez point votre âme
À la terreur, votre tête à la mort.