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livre i, épitre ix.

que, dans mon inconstance, j’aime Tibur quand je suis à Roma, et Roma quand je suis à Tibur.

Ensuite, demande comment il se porte, comment il mène soi et ses affaires ; s’il plaît au jeune prince et à son entourage. S’il répond : « Bien ! » félicite-le d’abord, et puis souviens-toi de glisser ce précepte à ses oreilles : « Comme tu supporteras ta fortune, nous te supporterons, Celsus ! »


Épitre IX. — À CLAUDIUS NÉRO.


Septimius est apparemment seul à savoir, Claudius, combien tu fais cas de moi, puisqu’il me prie et me contraint de te le recommander, et de te le donner comme digne de l’estime et de la maison de Néro qui aime les choses honnêtes. Quand il pense que je jouis du pouvoir d’un de tes amis intimes, il voit et sait sans doute mieux que moi-même ce que je puis.

À la vérité, j’ai dit mille choses pour m’excuser ;