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livre ii, satire iv.


tirésias.

Puisque, sans détours, tu as horreur de la pauvreté, sache de quelle façon tu pourras t’enrichir. Si tu reçois quelque chose qui te soit destiné, une grive par exemple, que celle-ci s’envole vers la maison où brille une grande opulence, dont le maître est vieux ; que les fruits mûrs et tout ce que ton domaine produit de meilleur soient goûtés, avant le Dieu Lare, par ce riche plus vénérable que le Dieu Lare. Qu’il soit parjure, sans naissance, souillé du sang fraternel, fugitif, ne refuse pas, s’il le demande, de sortir avec lui, et cède-lui le pas.

ulyssès.

Moi ! que je couvre le flanc d’un vil Dama ! Je n’agissais pas ainsi à Troja, le disputant toujours aux meilleurs.