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livre ii, satire iii.

un grand vice, et il ne se garda de rien avec plus d’ardeur ; de telle sorte que s’il était mort moins riche d’un quart d’as, il se serait regardé comme moins honnête. En effet, toute chose, vertu, réputation, honneur, ce qui est de l’homme et ce qui est des Dieux, tout obéit aux belles richesses. Celui qui en amasse beaucoup sera illustre, courageux et juste.

damasippus.

Et sage aussi ?

stertinius.

Sans doute, et roi, et tout ce qu’il voudra être. Stabérius espéra donc que sa richesse, étant le prix de sa vertu, lui vaudrait une grande louange.

damasippus.

Qu’avait de commun avec celui-ci le Græc Aris-