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odes.


Et c’était un tel monstre, que la belliqueuse Daunia n’en nourrit point de semblable dans ses larges chênaies, ni la nourrice des lions, la terre aride de Juba.

Posez-moi en des champs paresseux où nul arbre n’est récréé par la brise d’été, qu’enveloppent les nuées et qu’opprime Jupiter irrité ;

Ou posez-moi sous le char du soleil trop rapproché, sur la terre que nul n’habite, et j’aimerai partout Lalagé au doux rire et à la voix douce.


Ode XXIII. — À CHLOÉ.


Tu m’évites, Chloé, tel que le faon qui cherche sa mère inquiète sur les montagnes écartées, non sans une vaine crainte du vent et de la forêt.