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AUX PISONS.



Si un peintre attachait un cou de cheval à une tête humaine, et revêtait de plumes variées des membres pris çà et là, de façon qu’un beau torse de femme se terminât en noir poisson, pourriez-vous, amis, ne point rire, admis à un tel spectacle ? Croyez, Pisons, qu’il serait semblable à ce tableau, le livre qui retracerait de vaines images, telles que des songes de malade, où ni les pieds, ni la tête ne se rapporteraient à une figure unique.