Page:Horace - Œuvres, trad. Leconte de Lisle, I.djvu/234

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
226
chant séculaire.

même, puisses-tu ne rien voir de plus grand que la ville Roma !

Toi qui ouvres les enfantements mûrs, bienveillante Ilithyia, qui protèges les mères, Lucina, soit que tu le préfères, ou Génitalis,

Déesse, tu multiplieras notre postérité, tu feras prospérer les décrets des Pères sur les femmes à marier, loi conjugale féconde en nouvelles générations ;

Afin qu’un cercle assuré de dix fois onze années ramène les chants et les jeux et la foule, pendant trois jours de fête et autant de nuits heureuses !

Et vous, Parques véridiques, qui chantez ce que confirme le terme immuable des choses, ajoutez de propices destinées à celles qui se sont déjà accomplies.

Que la terre fertile en fruits et en troupeaux