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livre premier.


Celui qui, maintenant, crédule, te possède toute dorée, qui te rêve toujours libre, toujours aimable, ignorant qu’il est du vent perfide ! Malheureux ceux

Que tu éblouis, non encore éprouvée ! Pour moi, la paroi sacrée atteste, par une image votive, que j’ai consacré mes vêtements humides au puissant Dieu de la mer.


Ode VI. — À VIPSANIUS AGRIPPA.


Courageux et victorieux, tu seras célébré par Varius, l’aigle du chant Mæonien. Il dira tout ce ce que le soldat farouche, commandé par toi, aura fait, porté sur des nefs ou sur des chevaux.

Pour moi, Agrippa, je ne dirai ni cela, ni la colère terrible et inexorable du Pélide, ni les