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odes.
changera Ligurinus en une face hérissée, hélas !
que de fois tu diras en te voyant tout autre
dans le miroir : « Que pensé-je aujourd’hui ? Pourquoi enfant n’ai-je point pensé de même ? ou pourquoi, avec ces pensées, mes joues roses ne reviennent-elles pas ? »
J’ai, depuis neuf ans et plus, un tonneau plein de vin Albain ; il y a dans mon jardin, Phyllis, de l’ache pour tresser des couronnes et une grande abondance de lierre
Dont tu fais briller tes cheveux renoués. L’argent rit dans ma demeure ; l’autel, ceint de chastes verveines, veut être arrosé du sang d’un agneau sacrifié.
Toutes les mains se hâtent ; çà et là, les jeunes