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odes.

frapperont trois fois la terre. Pour moi, ni femme, ni adolescent, ni le crédule espoir d’un attachement mutuel, ni les combats du vin ne me plaisent, ni de ceindre mes tempes de fleurs nouvelles. Mais, pourquoi, hélas ! Ligurinus, une larme furtive coule-t-elle sur mes joues ? Pourquoi un brusque silence interrompt-il mes paroles commencées ? Dans mes songes nocturnes je te tiens embrassé, je te poursuis quand tu voles sur les herbes du Champs de Mars, et dans les eaux qui t’enveloppent, cruel !


Ode II. — À JULIUS ANTONIUS.


Qui tente d’égaler Pindarus, s’élève, Julius, sur