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odes.


« D’où suis-je venue ici ? Une seule mort est trop douce pour la faute des vierges. Suis-je éveillée, pleurant une action honteuse, ou, innocente, suis-je le jouet d’une vaine image

Qu’un songe m’envoie par la porte d’ivoire ? Valait-il mieux traverser ces flots immenses que de cueillir les fleurs nouvelles ?

« Si maintenant ce taureau infâme était abandonné à ma colère, je voudrais le déchirer avec le fer et briser les cornes du monstre tant aimé !

« J’ai quitté sans pudeur les Pénates paternels, et sans pudeur je retarde ma mort. Oh ! si quelqu’un des Dieux m’entend, puissé-je errer nue au milieu des lions !

« Avant qu’une honteuse maigreur ait flétri mes joues brillantes et que cette tendre proie soit desséchée, belle encore, je voudrais repaître les tigres.