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odes.


Ode XIII.
À LA FONTAINE DE BANDUSIA.


Ô fontaine de Bandusia, plus transparente que le cristal, digne d’un vin pur, demain, avec des fleurs, je t’offrirai un chevreau que son front, gonflé de cornes

Naissantes, appelle à l’amour et aux combats ; mais en vain, car, de son sang rouge, il teindra tes fraîches eaux, ce rejeton d’une race lascive.

L’ardeur de la Canicule qui brûle ne peut t’atteindre ; tu réserves une fraîcheur aimable aux taureaux fatigués du joug et au troupeau errant.

Tu seras comptée parmi les fontaines célèbres, puisque j’aurai chanté l’yeuse qui ombrage les roches caves d’où jaillissent tes eaux murmurantes.