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livre troisième.
Chloé, la renommée de Lydia a été grande, et j’ai vécu plus illustre que la Romaine Ilia.
Maintenant Chloé de Thrace règne sur moi, habile aux doux chants et à jouer de la cithare. Je ne craindrais point de mourir pour elle, si, épargnée par les destins, elle devait me survivre.
Il me consume d’un amour qu’il partage, Calaïs, fils d’Ornytus de Thurium. Je consentirais à mourir deux fois pour lui, si, épargné par les destins, le jeune homme devait me survivre.
Quoi ! si l’ancienne Vénus revenait et nous
réunissait encore sous son joug d’airain ? Si la