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« Monsieur Bon-Secours éprouva de la sympathie pour chacune des souffrances de Tom, et promit de prendre la chose à cœur, en compagnie de Madame Plaisant, dès le lendemain. Thomas souhaita donc le bonsoir à son hôte et alla rejoindre Catherine. Le lendemain, Monsieur Bon-Secours prit conseil de Madame Plaisant sur les moyens d’aider le couple infortuné à trouver de l’ouvrage ; ils convinrent que la première chose à faire était de fournir à tous deux des habits.

« Je sais ce que je ferai ! » s’exclama Madame Plaisant ayant observé pendant quelque temps le plafond, comme si elle croyait qu’il dût lui inspirer une idée. « J’irai faire un tour à la Grand’Maison, et demanderai à voir Sa Seigneurie la Duchesse en personne. C’est une femme vraiment charitable, et, quand je lui relaterai les faits, bien sûr qu’elle donnera à ces infortunés quelque chose de plus décent à porter. Je pars. »

« Monsieur Bon-Secours serra très-fort la main de l’excellente femme, comme si ç’avait été un service personnel qu’elle lui rendît ; et, en revenant de ses affaires, fut étonné autant que réjoui de voir quel changement avait accompli son hôtesse. Il trouva à ses visiteurs l’air respectable de ceux qui ont