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Mabgaoc . s. ni. ivraie i ivacc, plante annuelle. Realo, s. f. pavol sauvage, plante qui croit dans les blés et qui porte /e coquelicot à fleur simple , etc. etc.

A ces nombreux défauts, les ouvrages dont il est question réunissent encore tous ceux des dictionnaires français et autres, c’est-à-dire, l’aridité et l’impossibilité «le pouvoir y trouver un mot qu’on ne connaît pas d’avance, etc.

Sans cherchera démontrer plus longuement l’imperfection des dictionnaires existants et leur peu d’utilité , je vais tacher de vous donner une idée du plan que j’ai adopté dans celui que j’ai l’avantage île soumettre aujourd’hui à votre jm-ement ; vous faire connaître en même temps le but que je me suis proposé et indiquer les principaux moyens d’cxécutk>n que j’ai eus en mon pouvoir. Le plan de l’ouvrage se trouve exposé dans son titre même ; il n’est pas régulier, car il y est question de plusieurs choses qui n’ont que peu ou point de rapport entre elles, mais il faut avoir la bonté de se rappeler ce que j’ai déjà eu l’honneurde dire, que cet ouvrage n’ayant d’abord été composé que pour moi, j’y avais fait figurer tout ce qui était propre à soulager la mémoire, ou à la suppléer lorsqu’elle était en défaut. J’ajouterai que je n’ai eu, ni pu avoir, la prétention de faire un ouvrage savant ; que mon uniquebut aété de le rendre utile, et que c’est dans cette vue que j’y ai inséré tout ce qui y figure ; je serai heureux si tel qu’il est, il peut mériter votre approbation. Engagé par un grand nombre de personnes à publier cette espèce d’encyclopédie, je me suis décidé à y faire les additions nécessaires pour la rendre aussi complète qu’il m’a été possible. J’ai particulièrement cherché à éviter les défauts que j’ai reprochés aux autres ouvrages de ce genre ; je me suis soigneusement appliqué à donner des définitions exactes, et qui ne fussent point surtout, en arriére des connaissances actuelles, reproche qu’on peut faire au dernier dictionnaire provençal qui vient d’être publié, dans lequel l’air, la terre, le feu et l’eau, sont encore qualifiés d’éléments ; j’ai pris presque toutes celles que j’ai données dans des ouvrages ex-professo. Je les ai copiées littéralement quand elles m’ont paru exactes, et j’ai ajouté ou retranché lorsque je l’ai cru nécessaire à la clarté ou à la brièveté ; je me suis d’ailleurs efforcé d’en écarter l’aridité qui fait que l’on consulte, mais qu’on ne lit point un dictionnaire, et ; j’ai employé , pour remplir