— 13 — donnaient à celle Ictlrc, dans celle position, élail Joiix ci approchant de celui du rf.
est facile de concevoir, d’après ce court aperçu, pourquoi l’on
(rouve tant de lettres employées les unes pour les autres. La Métàlhèse, ou transposition de lettres, se rencontre assez fréquemment , s :ins qu’un puisse en assigner d’autre cause , OU d’autre raison, que l’euphonie, ou la facilité plus ou moins mande que certains peuples ont à prononcer d’une manière plutôt que d’une autre. i. est par l’emploi de celle figure que se sont formés : Derlau , du fr. Brelan. i Escafat , du prov. à’Esfaçat. Sulirc, du latin Super. ^ Trou , du grec [Bronlê.) ïroupa, Turbo. Rossa, de langl. Florsc. Hier. Beri. I Pot, dePAIIcm. Topf. L’Aphérèse, ou retranchement d’une lettre ou d’une syllabe au commencement d’un mot, se présente rarement el la raison qu’en donne le savant Denina , nous parait concluante : « C’est par la difficulté que l’organe des Gaulois rencontrait à articuler les mots latins, que celte langue conserva si fermement l’initiale des mots tandis qu’elle perdit les finales. Le peuple, tachant avec soin et avec peine de prononcer les mots qu’il apprenait , articulait les premières lettres : mais on dirait que l’haleine lui manquait dans les suivantes pour les proférer entièrement. » C est par aphérèse qu’ont été formés les mots suivants : Pouslcma.dugr. (Apostêma.) Rampa , du lai. Crampus. Patta , / uvia. Escur, Obscurus. Tisana . Ptisana. Saume, Psalmus. Gros , Scrobs. Roumage,béarn,dcFrouma(7< ! J 1’ ■ Rourrienl, Froument. Resquet, Fresqv i Ret, Fret. Raigna , û’Arajna. La Proslhése, ou addition d’une lettre au commencement d’un mot, sans en changer le sens, a contribué à la composition d’un grand nombre, tels sont : Apruna. du lat. Prunum. Blessar, du lai. Lœdere. Abricol . B i m I Brusi . Ruscus. Ameirar, Maturare. I Clap, / a ■*. Boutiga , (Apotkëkê.) Riz, (Oruza.) Er, du lat. Aer. Ord, S irditus. Phthisis .
1 tia.
Tavi , Alavus Banc , Aba >i ■-Diamant, Adama ;. Jour , Viunium. Rouquela , Eruca. Eruquetla
