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S’ouvriront pour moi les portes du monde
La minute approche.
À vos noirs battants
Si hauts que mon oeil n’en voit pas le faîte,
Polis par les pleurs et par la tempête,
Mes doigts ont frappé depuis bien des ans.
⁂
Et par certains soirs aux lueurs perdues,
J’ai vu pullulant dans l’air étranger,
Tout un peuple naître et se prolonger
Au double portail qui barre les rues.
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Formes surgissant de l’autre cité
Ne devant à rien des feux de la terre
Pas plus qu’au foyer d’un coeur solitaire
Le scintillement de leur vérité.