Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
HYMNE XIX.
À Apollon.
Phoibos, le cygne, à la vérité, te chante harmonieusement, volant de ses ailes sur les bords du Pènéîos tourbillonnant ; mais l’Aoide aux douces paroles, qui tient la kithare sonore, te chante toujours le premier et le dernier.
Et je te salue ainsi, ô Roi ! Et je t’apaise par mon chant.
HYMNE XX.
À Poséidaôn.
Je commence à chanter sur Poseidaôn, le grand Dieu, qui ébranle la terre et la mer stérile, qui possède Aigas et le Hélikôn.
Les Dieux t’ont partagé les honneurs, ô toi qui ébranles la terre ! Ils t’ont fait dompteur de chevaux et sauveur de nefs.
Salut, Poseidaôn qui entoures la terre, Bienheureux, aux cheveux bleus, ayant un cœur bienveillant, et qui secours les marins !