Page:Homère - Odyssée, I-IV, traduction Sommer, juxta, 1886.djvu/231

Cette page n’a pas encore été corrigée
229
L’ODYSSÉE, IV.
ϰαὶ ἀχεύων πάντας — πολλάϰις, ϰαθήμενος ἐν ἡμετέροισι μεγάροισιν, ἄλλοτε μέν τε τέρπομαι φρένα γόῳ, ἄλλοτε δὲ αὖτε παύομαι· ϰόρος δὲ γόοιο ϰρυεροῖο αἰψηρός, — οὐϰ ὀδύρομαι τόσσον τῶν πάντων, ἀχνύμενός περ, ὡς ἑνος, ὅστε ἀπεχθαίρει μοι μνωομένῳ ὕπνον ϰαὶ ἐδωδήν, ἐπεὶ οὔτις Ἀχαιῶν ἐμόγησε τόσσα, ὅσσα Ὀδυσεὺς ἐμόγησε ϰαὶ ἤρατο.

Κήδεα δε ἀρα ἕμελλεν ἔσεσθαι αὐτῷ, ἑμοὶ δὲ ἄχος αἰὲν ἄλαστον ϰείνου, ὅπως δὴ ἀποίχεται δηρόν, οὐδὲ ἵδμεν τι, ὅγε ζώει ἦ τέθνηϰεν. Ὀδύρονταί νύ που αὐτὸν ὅ τε γέρων Λαέρτης, ϰαὶ Πηνελόπεια ἐχέφρων, Τηλέμαχός τε, ὃν ἔλειπε νέον γεγαῶτα ἐνὶ οἴϰῳ. »

Φάτο ὢς · ὦρσε δὲ ἀρα γόοιο τῷ ὑπὸ ἵμερον πατρός, βάλε δὲ δάϰρυ
et gémissant sur tous — souvent, étant assis dans notre palais, tantôt je me rassasie dans mon cœur de deuil, tantôt aussi je cesse de m’affliger ; car la satiété de la douleur glaciale est prompte, — je ne gémis pas autant à cause de tous, quoique étant affligé, comme (que) à cause d’un, qui rend-odieux à moi, me le rappelant (quand je pense à lui), le sommeil et la nourriture, car aucun du Achéens n’a accompli-des-travaux si nombreux, qu’Ulysse en a accompli et en a supporté.

Mais des douleurs donc devaient être à lui, et à moi une souffrance toujours accablante à cause de lui, comment donc et nous ne savons en rien, s’il vit ou est mort. Ils pleurent certainement lui et le vieux Laërte, et Pénélope qui-a-de-la-prudence, et Télémaque, qu’il a laissé nouvellement né dans sa maison. »

ll parla ainsi ; et donc il souleva le gémissement à lui (Télémaque) par le regret de son père, et il (Telémaque) jeta une larme