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ΟΔΥΣΣΕΙΑΣ Δ.
ἐϰ δούλησ· Ἑλένῃ δὲ θεοὶ γόνον οὐϰέτ’ἔφαινον, ἐπειδὴ τὸ προῶτον ἐγείνατο παῖδ’ἐρατεινήν, Ἑρμιόνην, ἣ εἶδος ἔχε χρυσέης Ἀφροδίτης.

Ὣς οἱ μὲν δαίνυντο ϰαθ’ὑψερεφὲς μέγα δῶρα γείτονες ἠδὲ ἔται Μενελάου ϰυδαλίμοιο, τερπόμενοι· μετὰ δέ ϰυϐιστητῆρε ϰατ’αὐτούς μλπῆς ἐξάρχοντος^^1, ἐδίνευον ϰατὰ μέσσον.

Τὼ δ’αὖτ’ἐν προθύροισι δόμων αὐτώ τε ϰαὶ ἵππω Τηλέμαχός θ’ἥρως ϰαὶ Νέστορος ἀγλαὸς υἱός, στῆρὸς θεράπων Μενελάου ϰυδαλίμοιο, βῆ δ’ἴμεν ἀγγελέων διὰ δώματα ποιμένι λαῶν, ἀγχοῦ δ’ἱστάμενος ἔπεα πρτερόεντα προςηύδα·

« Ξείνω δή τινε τώδε^^3, διοτρεφὲς ὦ Μενέλαε,
d’une esclave, car les dieux n’avaient plus accordé d’enfant à Hélène, depuis qu’elle avait mis au jour une fille, l’aimable Hermione, aussi belle que Vénus aux cheveux d’or.

Ainsi, dans le haut et vaste palais, les voisins et les amis du glorieux Ménélas se livraient à la joie des festins ; au milieu d’eux un chanteur divin s’accompagnait de la cithare, et, dociles à ses accords, deux danseurs tournoyaient au sein de l’assemblée.

Le héros Télémaque et l’illustre fils de Nestor arrêtèrent avec leurs coursiers au portique du palais. Le puissant Étéonée, serviteur diligent du glorieux Ménélas, s’avança, les apercut, et traversa la demeure pour porter la nouvelle au pasteur des peuples ; debout près de lui, il lui adressa ces paroles ailées :

« Voici deux étrangers, ô Ménélas fils de Jupiter, deux héros qui