Page:Holbach - Système de la nature, 1770, tome 2.djvu/145

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

& modifiée comme elle ſe trouve dans quelques êtres de la nature humaine, & que l’idée de la perfection eſt une idée abſtraite, négative, métaphyſique, ou une maniere de conſidérer les objets qui ne ſuppoſe rien de réel hors de nous. Enfin 12°. que la matiere eſt le principe du mouvement, qu’elle le renferme en elle même, puiſqu’il n’y a qu’elle qui ſoit capable de le donner & de le recevoir, ce que l’on ne peut pas concevoir d’un être immatériel, ſimple, dépourvu de parties, qui, privé d’étendue, de maſſe, de peſanteur, ne pourroit ni ſe mouvoir lui-même ni mouvoir d’autres corps, & encore moins les créer, les produire, les conſerver.