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ainsi qu’il faut qu’il soit, pour répondre aux vues d’une religion qui dédaigne la terre, et qui ne s’embarrasse pas d’y porter le trouble, pourvû que son dieu jaloux triomphe de ses ennemis. Nulle morale véritable ne peut être compatible avec une telle religion.

CHAPITRE XIII.

Des pratiques & des devoirs de la religion Chrétienne.

Si les vertus du christianisme n’ont rien de solide et de réel, ou ne produisent aucun effet que la raison puisse approuver, elle ne verra rien de plus estimable dans une foule de pratiques gênantes, inutiles, et souvent dangereuses, dont il fait des devoirs à ses dévots sectateurs, et qu’il leur montre comme des moyens assurés d’appaiser la divinité, d’obtenir ses graces, de mériter ses récompenses ineffables.