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CHAPITRE XII.

Des Vertus Chrétiennes.

Ce qui vient d’être dit, nous montre déjà ce que nous devons penser de la morale chrétienne. Si nous examinons les vertus que le christianisme recommande, nous y trouverons l’empreinte de l’enthousiasme, nous verrons qu’elles sont peu faites pour l’homme, qu’elles l’enlevent au-dessus de sa sphere, qu’elles sont inutiles à la société, que souvent elles sont pour elle de la plus dangereuse conséquence : enfin, dans les préceptes, ou conseils si vantés que J C est venu nous donner, nous ne trouverons que des maximes outrées, dont la pratique est impossible ; que des régles, qui, suivies à la lettre, nuiroient à la société : dans ceux de ces préceptes, qui peuvent se pratiquer, nous ne trouverons rien qui ne fut mieux connu des sages de