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de quelques semaines de retraite, et de la vente de son vieux mobilier, il ne doit plus rien à personne, et se trouve fort heureux. Comprenez-vous, mon garçon ? Mais votre père me promettra de nouveau de ne travailler que pour moi. Comprenez-vous ?

Oui, oui, je comprends, s’écria Ludovico ; et des larmes d’indignation remplissaient ses yeux. Je comprends que vous voudriez faire de mon pauvre père un voleur et un esclave, mais vous n’en viendrez pas à bout. Jamais, jamais il ne consentira à ce que vous appelez un arrangement, qui n’est qu’une infâme coquinerie. Ma mère n’y consentirait jamais, quand même mon père partirait, ni moi non plus, je vous assure ; jamais, jamais ! Ainsi nous travaillerons jour et nuit ; nous supplierons nos créanciers de prendre