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êtes un fou ou un imbécile si vous le refusez.

Je ne sais pas si j’entends bien, dit Ludovico. Voulez-vous dire que mon père sera dispensé de payer ses dettes ?

Non, non, pas tout à fait ; il paiera une bagatelle. Nous ferons une vente de ses esquisses, de ses livres, de ses meubles, de ses habits, enfin du peu qu’il possède. Pour vous obliger, je les prendrai moi-même à une juste estimation. Je répartirai l’argent qui en proviendra entre les créanciers ; et comme ils ne le tiendront pas leur débiteur, et qu’ils perdraient tout, il n’y a aucun doute qu’ils n’acceptent et ne signent une quittance de la dette entière ; alors votre père sera libre, et ce qu’il gagnera sera à lui. C’est de cette manière que les affaires de Morland ont été arrangées. Il devait à chien et à chat, le pauvre homme ! au moyen